Direction d’école et simplification administrative: compte-rendu du SNALC

Compte rendu du SNALC
Pour la DGESCO : 6 personnes, puis arrivée du DGESCO E. Geffray
Pour la DGRH : Alix Rimaud
Pour le SNALC : C. Gruson, secrétaire national du SNALC chargé du premier degré, et V. Mouhot, membre de la Commission SNALC 1er degré

Simplification administrative pour la direction d’école

  • La DGESCO va envoyer dans des écoles des techniciens pour vivre et « subir » le quotidien administratif d’un directeur d’école. Le but est de répertorier ce qu’il reste à améliorer.
  • Le ministère souhaite se focaliser sur deux aspects :
    – l’organisation des démarches et des procédures : les mails internes, les doublons ; les procédures multiples et variées qui engendrent une bureaucratisation à des fins de sécurité, comme pour les sorties et les voyages scolaires.
    – les systèmes informatiques au sens large (Onde, Affelnet, etc.)
  • Une version 2 d’Onde est actuellement testée : sa base est nationale et non plus académique, ce qui facilite notamment la recherche des élèves qui ont déménagé et changé d’académie. Sa généralisation est prévue pour décembre 2025.
  • La multiplication des outils et applications numériques, qui demandent très souvent de refaire plusieurs fois la même chose.
  • La cinquantaine de logiciels ou sites à connaître, sans formation ad hoc.
  • L’absence de coordination entre les différents acteurs qui envoient des mails aux écoles (ministère, rectorat, DSDEN, IEN, mairie), ce qui engendre des doublons voire des triplets.
  • Une situation qui ne fait que s’empirer avec le temps malgré l’accumulation de dizaines de réunions de travail depuis 2015 pour discuter de pseudo-simplifications qui ont débouché finalement sur pas grand-chose au final, si ce n’est de légères améliorations dans Onde et un PPMS pris en charge par l’autorité hiérarchique.
  • Les quelques améliorations de carrière concédées ces dernières années, même si elles sont appréciables, qui ne simplifient aucunement la tâche des directeurs d’école.

Cette réunion avait pour but d’aborder la simplification des tâches du directeur d’école. « Aborder » … Le SNALC ne compte plus le nombre « d’abordages » qui ont été faits depuis des années sur la direction d’école. De l’extérieur, cela donne l’impression que le ministère souhaite se donner bonne conscience, mais au regard de la situation qui ne s’est guère améliorée voire même qui s’est empirée depuis le décès de Christine Renon, le SNALC a clairement exprimé son sentiment de honte face à un telle inefficacité, pour ne pas dire léthargie.

Certes, il y a eu un aménagement des décharges, quelques euros supplémentaires et une bonification d’échelon non négligeable. Mais cela ne règle absolument pas le surmenage occasionné par l’accumulation des missions, des nouvelles tâches et des nouvelles responsabilités qui incombent aux directeurs et aux directrices chaque année. Comme le SNALC l’avait annoncé, la loi Rilhac n’a permis aucune simplification, ni amélioration.

Pour le SNALC, un « allégement » administratif plutôt qu’une « simplification » administrative s’impose. Et cela ne se concrétisera que par la présence d’une aide administrative humaine, formée et pérenne. Même une toute petite école nécessite la présence d’un adulte supplémentaire pour toutes les tâches relevant de la conciergerie, du bien-être des élèves et de la sécurité.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *