Baisse des effectifs, suppression de 2 600 postes, réformes dans l’éducation… Demain les enseignants se mobilisent contre le projet de loi Blanquer.
Pour évoquer cette actualité, Jean-Rémi Girard – président du SNALC – était l’invité du journal d’Antenne Réunion.
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Jean-Rémi Girard : Réunion 1, l’invité de la matinale du 04/04/2019
Congrès académique du SNALC de l’académie de Nice : salle comble !
Devant l’affluence des collègues qui ont suivi le congrès du SNALC, il a fallu sortir les strapontins.
En rangs serrés dans la salle ne contenant pas moins de 150 places, les congressistes ont reconduit dans leurs fonctions la présidente Dany COURTE, la secrétaire académique Françoise TOMASZYK et le trésorier Pierre-Yves AMBROSINO.
Tout au long de la journée nous avons pu écouter les divers intervenants nationaux et académiques et les interroger sur les questions du moment qui préoccupent les enseignants.
Les interventions du président national, Jean-Rémi GIRARD ont été particulièrement appréciées. Interrogé à l’issue du congrès par Var Matin, nous reproduisons ci-dessous leur article du 29 mars 2019.
Jean-Rémi Girard, président du Syndicat national des lycées et collèges, est en congrès à Sophia Antipolis ce vendredi. Les réformes, la violence : tour d’horizon des sujets qui font bouger le SNALC.
Le Syndicat national des lycées et collèges revendique 14 000 adhérents en France, dont 6 à 700 dans l’académie de Nice. Son président, Jean-Rémi Girard, aujourd’hui en congrès à Sophia Antipolis, rejette l’étiquette qui colle souvent au SNALC : « Non, nous ne sommes pas de droite, contrairement à ce que des concurrents essaient de faire croire de façon un peu malveillante… compte tenu de la sociologie des personnels de l’Éducation nationale. Nous sommes un syndicat professionnel indépendant des partis et nous avons montré depuis de nombreuses années, par nos votes, que ce n’est jamais la couleur politique du ministre qui dicte notre position.
Pourquoi vous élever contre le poids accru du contrôle continu ?
Ce n’est pas notre priorité. Même si le baccalauréat, tel qu’il existe, n’est pas un grand succès, avec des taux de réussite qui masquent assez mal les taux d’échec à l’université ensuite. Notre problématique, c’est surtout la réforme du lycée qui l’accompagne. Où l’on dissimule des suppressions de postes tout en créant une architecture qui ne convient absolument pas. On n’a rien changé à la classe de seconde, celle qui pose le plus de difficultés. Et surtout, dans la voie générale, on fait un système où les élèves « choisissent » trois spécialités et doivent en abandonner une entre les classes de première et de terminale, ce qui est ubuesque. Une catastrophe pédagogique.
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