Dans le bulletin officiel du 29 juin 2023 est parue une circulaire qui modifie les conditions d’organisation des sorties scolaires. Le SNALC fait le point sur les changements importants.
« Tout élève, quel que soit son milieu social d’origine, doit pouvoir bénéficier d’au moins un voyage scolaire au cours de sa scolarité obligatoire. »
Sans nul doute, cette disposition peut se comprendre mais combien d’heures supplémentaires non payées cela va-t-il engendrer ? Les professeurs des écoles devront passer beaucoup de temps à monter le projet pédagogique, à chercher des financements, à courir après les autorisations parentales ou institutionnelles : toujours en faire plus sans être revalorisé. Le SNALC revendique que ces heures puissent être rémunérées en heures supplémentaires.
« Dans le cadre des sorties scolaires facultatives, lorsqu’une contribution financière est demandée aux familles, celle-ci doit être limitée et ne doit, en aucun cas, conduire à l’exclusion d’un élève pour des raisons financières. »
Afin d’obtenir une éventuelle contribution financière la circulaire nous propose La trousse à projet . Ce dispositif pourrait paraître merveilleux si l’on ne connaissait pas le travail supplémentaire qu’un financement participatif demande en amont, pour un résultat incertain. De plus, le site perçoit une commission de 6,5% sur les sommes collectées.
« A l’école élémentaire, l’enseignant peut se rendre seul avec sa classe, soit à pied, soit en car spécialement affrété pour la sortie scolaire, sur un lieu situé à proximité de l’école pour une durée globale qui ne dépasse pas la demi-journée de classe.
Les classes de maternelle ne sont donc plus concernées par les sorties de proximité, ce qui pose un problème d’encadrement. (lire l’article du SNALC)
Voici une nouvelle circulaire qui ne simplifie pas grand-chose, met des enseignants de maternelle en difficulté et garantit « du travailler plus » sans aucune compensation financière. Le SNALC s’y oppose et dit non à toute forme de bénévolat.