Le SNALC a pris connaissance des projets d’amendements à la loi pour une École de la confiance qui vont être examinés au Sénat à partir de demain.
Tous ceux qui espéraient une disparition des désormais fameux établissements des savoirs fondamentaux en sont pour leurs frais : ils reviennent sous le nom d’établissements du socle commun ! Certes, on sollicite désormais l’accord des instances des écoles et du collège, mais toujours dans le but de fusionner primaire et collège. Le SNALC s’y était opposé avec succès en 2012 : il s’y oppose plus que jamais en 2019.
La commission du Sénat ne s’est pas privée de proposer d’autres amendements dont les conséquences pourraient être dévastatrices : expérimentations sur l’annualisation du temps de service des professeurs, formation continue hors du temps de service, développement de la contractualisation pour les enseignants ou encore avis du chef d’établissement sur les décisions d’affectation.
Le SNALC dénonce le fait d’avoir tenu à faire une loi « tous-sujets » alors que l’objectif initial était la scolarisation obligatoire à partir de 3 ans. En tenant à laisser la trace du mot « confiance » dans nos textes, le ministre a ouvert la boîte de Pandore, et tous les maux en sortent, comme cela était prévisible.
Le SNALC poursuit son travail auprès des parlementaires pour faire modifier ou supprimer toutes les dispositions qui vont à l’encontre des intérêts des agents.