Conclusions du Grenelle : déclaration du SNALC

Monsieur le Ministre,

Le processus du Grenelle, quoi qu’on en pense, visait à aboutir à un passage au parlement afin de graver dans le marbre de la loi un certain nombre d’éléments, parmi lesquels la revalorisation des enseignants et des autres catégories de personnels. Ce n’est un secret pour personne que le SNALC a très fortement milité pour que cette loi de programmation voie le jour, et qu’elle permette une revalorisation significative de la part fixe de nos traitements et ce, sans contreparties. Cela a toujours été notre mot d’ordre, car en notre qualité de syndicat représentatif, nous sommes là pour porter la parole des personnels et ces derniers nous ont clairement indiqué que leur première préoccupation était salariale. Ils ont de nombreuses autres préoccupations, bien entendu, mais la première, enquêtes à l’appui, c’est la rémunération.

Comment pourrait-il en être autrement quand on voit qu’à catégorie égale, les enseignants, CPE, Psy-EN touchent nettement moins que les autres fonctionnaires d’État. Une étude de l’INSEE publiée le 1er juillet 2019 et consacrée aux salaires dans la fonction publique d’État signale ainsi que « le salaire net moyen en EQTP des enseignants de catégorie A est inférieur de 25,8 % à celui de leurs homologues non enseignants ». Comment pourrait-il en être autrement quand on voit la rémunération des AESH ?

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Journée de solidarité : que disent les textes ?

Concernant la journée de solidarité, le SNALC va ébranler quelques-unes de vos certitudes pour vous éviter de sortir du cadre réglementaire, mais aussi pour vous préserver des excès de zèle de vos IEN.

6 heures de journée de solidarité ?

Lorsqu’on interroge les professeurs des écoles sur la durée de la journée de solidarité, certains répondent qu’elle fait six heures, d’autres sept. Sans doute car certains IEN l’appliquent en la calquant sur la journée d’école lambda qui dure elle-même six heures alors que d’autres inspecteurs se réfèrent au cadre général qui n’est pas celui en vigueur dans le premier degré : la loi n° 2004-626 du 30 juin 2004 relative à la solidarité pour l’autonomie des personnes âgées et des personnes handicapées. Ce texte énonce que la durée de travail est majorée d’une durée de sept heures par an, ceci en référence aux 35 heures (et donc aux journées de 7 heures). Mais dans les écoles, la journée de présence est de six heures. Difficile d’y voir clair… Aussi, est-il judicieux de s’opposer à une hiérarchie qui ne vous fera pas passer à la pointeuse ce jour-là ?

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Syndicat enseignant