Loi Blanquer : abus de confiance

Le SNALC a voté contre le projet de loi « Pour une école de la confiance », présenté ce jour au Conseil Supérieur de l’Éducation.

Une fois encore, le dialogue social du ministère est pitoyable. Une unique rencontre sans aucun document, et voilà comment on consulte les organisations représentatives sur un projet de loi qui modifie très largement notre système éducatif. Nous n’avons aucune visibilité réelle sur l’éventuelle réforme des ESPE, sur la politique d’expérimentation que cette loi vise à étendre ou encore sur la fumeuse évaluation des établissements scolaires prévue. On nous demande de signer un chèque en blanc.

Le SNALC ne peut se contenter de promesses (qui n’engagent que celles et ceux qui y croient). S’il soutient la scolarité obligatoire dès 3 ans, qui sanctuarise l’école maternelle, il rejette avec force la fusion des académies contenue dans le projet ou bien encore la généralisation d’établissements publics prenant pour modèle le fonctionnement du privé, avec fusion du premier et du second degrés.
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AESH : Un peu de courage politique !

Pour le SNALC, le projet de loi relatif à l’inclusion des élèves en situation de handicap, même s’il aurait mérité d’être travaillé, avait le courage de dénoncer une réalité trop souvent reléguée au second plan : la précarité insoutenable de nos collègues AESH obligés de prendre deux voire trois emplois pour survivre. Ces collègues en souffrance sont usés par ce système qui les infantilise et les pousse à démissionner aux portes du contrat à durée indéterminée qu’ils ont attendu au mieux 6 ans, au pire 11 ans.

Ce projet avait le courage de proposer un statut unique d’« aidants à l’inclusion scolaire », dépendant du ministère de l’Education nationale, avec une rémunération à la hauteur des missions, une véritable formation financée par l’État et avec des différenciations par diplôme en fonction des spécialisations. Il offrait également aux collègues la possibilité de passer le BAFA.
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Syndicat enseignant