Temps partiel thérapeutique : un droit pour protéger votre santé

AED ou AESH, vous pouvez être autorisé à travailler à temps partiel pour raison thérapeutique lorsque cela permet votre maintien ou votre retour à l’emploi. Le SNALC vous présente les règles relatives à ce dispositif.

Cadre général

Un agent, AED ou AESH, peut être autorisé à travailler à temps partiel pour raison thérapeutique dans l’une des situations suivantes :

  • Le travail à temps partiel permet le maintien ou le retour à l’emploi et est reconnu comme pouvant favoriser l’amélioration de l’état de santé de l’agent.
  • Le travail à temps partiel permet de bénéficier d’une rééducation ou d’une réadaptation professionnelle pour retrouver un emploi compatible avec l’état de santé.

Le travail à temps partiel pour raison thérapeutique peut intervenir dès lors que l’état de santé le justifie, à la fin d’un congé de maladie ou sans qu’un arrêt de travail ne soit auparavant prescrit.

L’autorisation de travail à temps partiel pour raison thérapeutique est accordée et renouvelée par période de 1 à 3 mois dans la limite d’un an.

Les quotités accessibles sont 50 %, 60 %, 70 %, 80 % ou 90 % d’un temps plein (soit 39 heures pour un AESH et 41 heures pour un AED). Ce n’est donc pas forcément un mi-temps, comme pourrait le laisser penser l’expression usitée « mi-temps thérapeutique ».

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Audience sur la rentrée à l’Assemblée nationale le 17 septembre 2025

Interventions de Jean-Rémi GIRARD, président du SNALC et de de Xavier Perinet-Marquet, membre de la commission 1er degré du SNALC.

  • « Notre école ne va peut-être pas continuer à fonctionner sur le dos des personnels et sur la bonne volonté des personnels. »
  • « On se rend compte que les collègues ont été livrés, lâchés au chien, pour dire les choses clairement. »
  • « Parmi les fonctionnaires de catégorie A de la fonction publique d’État, les enseignants sont payés 1 000 euros de moins par mois que les autres fonctionnaires de catégorie A. »
  • « Nous, au SNALC, nous pensons qu’il faut choisir l’école de la République qui, contrairement à ce qu’on peut entendre, n’a pas été privilégiée, et cela s’en ressent sur les conditions de travail des professeurs des écoles. »

L’importance de bien renseigner et tenir son cahier d’appel.

Le cahier d’appel est obligatoire dans chaque classe (article R131-5 du Code de l’éducation) et doit être tenu rigoureusement au stylo non effaçable. Il sert principalement à deux choses :

  1. Surveillance de l’absentéisme : au-delà de quatre demi-journées d’absence non justifiées par mois (article R131-7), le directeur peut proposer des mesures. En cas d’absences persistantes, un signalement doit être fait à la DSDEN.

2.Procédures judiciaires : en cas d’enquête, le cahier peut être demandé par la gendarmerie pour vérifier la présence d’un élève à une date précise. Il doit donc être conservé au moins 10 ans.

Le cahier contient aussi des informations de contact des élèves, mais celles-ci peuvent devenir obsolètes. Le SNALC recommande de joindre une copie à jour des fiches de renseignements au cahier d’appel et de bien rappeler aux parents de mentionner tout changement (numéros de téléphones, adresses postales, adresses mails, situation familiale, personnes autorisées ou non à venir chercher l’enfant…)

Enfin, le directeur doit présenter le taux d’absentéisme en conseil d’école chaque année.
Il est donc conseillé de calculer les taux mensuellement et de faire signer le cahier d’appel par le directeur.

Par ailleurs, ne pas oublier de se munir de son cahier d’appel lors des évacuations d’urgence, que ce soit ou non un exercice

Syndicat enseignant