Point sur la situation sanitaire

Retrouvez les règles sanitaires en vigueur à la reprise du 4 janvier (personnes à risque, ASA, etc.).

Compte rendu de réunion au ministère
Réunion multilatérale du 18 janvier 2021
En présence du directeur de cabinet et de la secrétaire générale du ministère.

Les chiffres

Sur les chiffres déclaratifs (ceux de l’Éducation nationale), nous étions à la reprise sur un peu + de 600 cas confirmés le premier jour. On a fini la semaine à 1600 cas confirmés. La semaine du 11 janvier, on est autour de 1500 cas le vendredi, après avoir repris à 1900 cas le lundi.

Un travail a été entamé avec le conseil scientifique et Santé Publique France pour faire des suivis de cohortes. Il faut des modalités qui soient acceptables auprès des élèves et des familles.

L’avis du SNALC

Le SNALC se félicite que l’on mette en fin en œuvre des suivis de cohortes, et que l’on développe les études à caractère scientifique sur la transmission du virus dans nos écoles, collèges et lycées. On avait en effet très peu d’éléments depuis l’étude menée par l’institut Pasteur au printemps dernier sur le cluster de Crépy-en-Valois, lié à un lycée.
Le SNALC a demandé que des chiffres fiables puissent être rendus publics en matière de tests proposés et effectués (voir plus bas).

L’organisation de l’année 2021

Le ministère revient sur le renforcement des protocoles dans la restauration scolaire afin de limiter ou éviter les brassages entre les groupes d’élèves et les classes. L’hybridation en lycée a permis de désengorger les lieux de restauration. Pour les collèges, la situation sera regardée avec attention. Pour les écoles, des échanges ont eu lieu avec les collectivités pour aller plus loin.
Le ministère rappelle la suspension de l’EPS au sein des espaces clos. Cela a été un sujet de discussion interministériel. Quelques exceptions pour des enseignements en prise directe avec les examens. Les propositions du ministère pour maintenir certaines activités, avec des garde-fous, n’ont pas été retenues, d’où le manque d’anticipation en la matière.
Le ministre annoncera les décisions sur les examens pour les jours qui viennent.
Sur les réunions après 18h, le ministère recommande la visioconférence quand c’est possible, mais il n’y a pas d’interdiction dans le cadre juridique actuel. Même chose sur le droit syndical, qui doit être homogène sur l’ensemble du pays.

L’avis du SNALC

Le SNALC estime que dans beaucoup de cantines, on ne va pas pouvoir faire grand chose de plus, et que les seules améliorations possibles passeront forcément par une diminution des effectifs.
Sur l’EPS, nous renvoyons à notre communiqué. Le SNALC trouve que la situation en EPS est, hélas, un bon exemple du manque d’anticipation dont il parlait lors de la réunion précédente, et que ce n’est probablement pas le dernier si la situation venait à s’aggraver.
Sur les examens, et notamment les épreuves de spécialité du bac GT, le SNALC a dénoncé l’irresponsabilité actuelle, car on place les personnels dans une injonction contradictoire. D’un côté, on se félicite des organisations adaptées sur le plan sanitaire (notamment au niveau des cantines) ; de l’autre, on fait pression pour que les terminales soient à 100%, pressions renforcées par le maintien pour le moment des épreuves de spécialité à la mi-mars. Cela empoisonne de plus en plus les relations équipes de direction / équipes pédagogiques / parents. Nous commençons à assister non à un renforcement du protocole, mais bien à son allègement de fait dans plusieurs lycées, ce qui est en totale contradiction avec les annonces faites par le gouvernement. Pour le SNALC, si l’on n’annonce pas la non-tenue en mars des épreuves de spécialité cette semaine, c’est très grave. Le SNALC s’appuie sur l’enquête qu’il a menée auprès de ses adhérents, et dont les résultats sont très clairs.

La vaccination/les personnels

Sur les prolongations de contrats commencés en novembre/décembre, cela relève de l’interministériel, et le ministère donnera des consignes rapides aux académies pour assurer la poursuite des recrutements ou la poursuite de ceux qui sont engagés.
Pas de nouvelles informations lors de cette réunion sur la vaccination.

L’avis du SNALC

Le SNALC a proposé au ministère que sur la question de la vaccination, nous essayions d’avoir une communication cohérente et articulée entre syndicats et ministère, notamment afin que les personnels volontaires et bénéficiant d’un ordre de priorité (à risque, de plus de 50 ans, au contact de public) puissent être vaccinés dès que possible.

La politique des tests

Entre 1 et 2 millions de tests à disposition. La politique de tests vise à plusieurs choses :

  • casser les chaînes de transmission en cas de cluster → proposition de tests pour les personnels, et avec accord des parents pour les lycéens et collégiens. Pour les écoliers, cela dépend de l’avis de l’autorité de santé ;
  • proposer des tests à un ensemble d’écoles ou d’établissements. À partir de février, 1,5 million de tests par mois.

Le point de difficulté est que le niveau d’acceptation des tests est parfois de 20%.
Des consignes ont été passées aux académies sur les partenariats avec les services de santé, infirmiers libéraux, etc. Ça marche bien dans certaines académies.
Le processus pour les variants (séquençage) est + complexe et lourd.
Suite à une demande du SNALC, le ministère sera amené à partager les chiffres avec nous (tests proposés, tests réalisés).
Les tests salivaires ne sont toujours pas utilisables dans la stratégie de tests, car les autorités sanitaires ne les homologuent pas au sens strict pour le moment.

L’avis du SNALC

Le SNALC sera évidemment vigilant sur la mise en œuvre concrète de la politique de tests, et note positivement le fait que le ministère souhaite être transparent sur les données quantitatives.

Le SNALC invite les personnels à accepter d’être testés en cas de cluster identifié, mais aussi en lien avec la mise en œuvre de la politique globale de tests. Il vous invite à faire remonter à votre section académique les difficultés logistiques qui pourraient exister (manque de tests, manque de personnels pour les assurer, temps d’attente déraisonnable, etc.)

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