Au moment où les enseignants ont besoin d’être reconnus à leur juste valeur, humaine et financière, connaissant la charge de travail qui leur incombe et les difficultés relatives aux mesures sanitaires successives, il est plus que temps de leur octroyer une reconnaissance. Le SNALC pense qu’une reconnaissance financière serait la bienvenue : or depuis juillet 2016 et février 2017, dates des deux revalorisations risibles du point d’indice de 0,6%, plus rien de concret !
En 2021, le SNALC ne peut que dénoncer les ravages du PPCR qui est loin d’être entré dans les moeurs. Beaucoup de PE ne se rendent compte qu’aujourd’hui de son impact direct sur leur rémunération à venir; ils sont bien évidemment furieux et ne peuvent se résoudre à ce que la potentialité d’avancement soit limitée par des quotas. Seulement 30% des professeurs des échelons
La grille d’avancement à la classe normale ne valorise l’investissement que sur 2 échelons. La possibilité de passage à la hors-classe, elle, est inféodée à un 3ème (et dernier) rendez-vous de carrière dont l’avis définitif ne manque pas de décourager à la fois les moins bien lotis et les plus investis.
Le SNALC vous rappelle que les avis sont pérennes. Formuler un recours est possible, aussi ne faut-il pas tarder pour le faire : vous avez un délai de 30 jours francs suivant la notification de l’appréciation finale pour exercer un recours gracieux auprès du DASEN, puis en cas de refus de sa part ou de non réponse qui équivaut administrativement à un refus, un second délai de trente jours pour effectuer une saisine de la CAPD.
Par ailleurs, si le SNALC ne cesse de réclamer l’ouverture de négociations pour la revalorisation des salaires, il se désole de voir que seuls les premiers échelons bénéficieront d’une prime d’attractivité. Le Grenelle n’a rien amélioré et pour les professeurs des écoles plus anciens, rien à l’horizon. La profession est au point de rupture.