Archives de catégorie : Snalc

Faites du SNALC votre syndicat

La France est le pays riche où le taux de syndicalisation est le plus faible: le dernier recensement évaluait à 11,2% le nombre de syndiqués en France (8,7 % dans le privé), soit à la 27e place sur 29 pays européens. Et encore, la fonction publique d’État, dont en particulier l’enseignement, la formation et la recherche, est la mieux représentée, celle qui a le mieux résisté au déclin de syndicalisation des 40 dernières années. A contrario de ce déclin, le SNALC ne s’est jamais aussi bien porté. Il bat chaque année des records historiques d’adhésions; ses résultats aux élections sont également en progression constante. Alors d’où vient cet écart ? Et quelle la clé du succès de notre organisation ?
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La farce de leur indépendance

En septembre 2014, à l’occasion de mon arrivée au SNALC, j’exposais dans la Quinzaine universitaire les raisons qui m’avaient fait quitter FO. Écœuré par un syndicalisme politicien rongé par des luttes de pouvoir, où les mandats personnels et les statuts de l’organisation mobilisaient bien plus de temps et d’énergie que ceux qui auraient dû être consacrés aux personnels représentés, j’ai fait le choix du SNALC : c’était alors autant le choix de l’indépendance vis-à-vis des partis et réseaux d’influence quels qu’ils soient, que celui des principes qui devraient guider toute organisation se qualifiant de syndicat : la défense des intérêts des personnels, et non des intérêts personnels.
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Redoublement: ça s’en va et ça revient ?

Le décret permettant à l’Institution de décider du redoublement a été présenté au dernier Conseil Supérieur de l’Éducation. S’il a reçu un avis négatif (mais uniquement consultatif), il a été soutenu par le SNALC.

On s’en souvient : la suppression quasi intégrale du redoublement avait fait grand bruit en 2014. Au-delà de la mesure pédagogique en elle-même, dont l’utilité ne peut être jugée qu’au cas par cas, c’est surtout la question de la prise de décision qui a fait polémique. En effet, ce n’était plus l’Institution — et ses professionnels — qui prenait la décision (ou même qui proposait), mais bien les parents qui étaient les seuls en capacité de demander un redoublement. Côté professeurs et chefs d’établissement, on n’avait plus qu’un seul choix : laisser passer, quelle que soit la situation (y compris en fin de seconde…).
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