Dans ce microcosme friand de sigles qu’est l’Éducation nationale, il est nécessaire de connaître l’utilité et le contenu des différents plans d’aide afin de les proposer lorsque la situation de l’élève l’exige. Le SNALC fait le point sur ce sujet.
Le PAP
Le plan d’accompagnement personnalisé est destiné aux élèves présentant un trouble des apprentissages identifié. Il précise les aménagements et adaptations pédagogiques. Établi sur proposition du conseil des maîtres ou à la demande de la famille, il est réactualisé et enrichi tous les ans. C’est le médecin scolaire qui donne un avis sur la mise en place du PAP suite à son propre constat ou à celui fait par le médecin de l’élève.
Le PAI
Le projet d’accueil individualisé concerne les élèves atteints d’un trouble de la santé ou d’une maladie de longue durée. Il organise leur vie quotidienne à l’école et précise les besoins thérapeutiques. Conçu en lien avec le médecin scolaire et la famille, le protocole doit être facilement accessible. Suivant la nature du trouble ou de la maladie, une trousse contenant le traitement médical peut être mise à disposition.
Le PPRE
Le programme personnalisé de réussite éducative est étudié en cas de recours lorsqu’un redoublement est demandé, il est donc impératif de le rédiger en amont du maintien. Il est centré sur le socle commun, comprend certaines rubriques comme l’évaluation, l’ensemble des aides et des intervenants. Il doit être présenté aux parents. Un bilan doit être réalisé à l’issue du PPRE.
Le PPS
Le projet personnalisé de scolarisation concerne les élèves en situation de handicap reconnue par la MDPH. Il présente le déroulement de la scolarité et les actions pédagogiques, psychologiques, éducatives, sociales, médicales et paramédicales. Il est mis en œuvre par le directeur, l’équipe éducative et l’enseignant référent après demande des parents auprès de la MDPH. Désormais, le LPI (livret de parcours inclusif) est dématérialisé : il synthétise l’ensemble des aménagements et des adaptations.
La mise en place de ces différents plans d’aide est très chronophage ; c’est pourquoi le SNALC conseille de décompter le temps nécessaire à leur rédaction et à leur mise en œuvre des 108 h.