Le protocole de santé mentale des élèves

Depuis la rentrée scolaire 2023, un protocole de santé mentale pour les élèves a été mis en place. Il vise notamment à proposer un parcours facilitant le repérage et la prise en charge d’enfants en situation de souffrance psychique. En effet, « l’Éducation nationale contribue à la protection de l’enfance […]. Au quotidien, les équipes éducatives sont un relais de la politique impulsée au plan national. »

La communauté éducative et les élèves doivent être prévenus de l’existence du protocole (affichages, informations dans les cahiers de liaison, au portail ou sur l’ENT…). Celui-ci est décliné en plusieurs étapes :

  1. Repérer : traces de coups, problèmes de santé répétés, tristesse, agressivité envers soi-même ou les autres, comportement inhabituel …
  2. Alerter: qu’il s’agisse de suspicion ou d’un cas plus urgent, le SNALC conseille de prévenir au moins la direction de l’école. Une prise en charge précoce des troubles peut permettre d’éviter des complications. De plus, si la situation évolue, il deviendra nécessaire de justifier les actions précédentes.
  3. Evaluer: le plus souvent, il existe au sein de la DSDEN un service social en faveur des élèves. Habitués à traiter ces problématiques, les conseillers techniques sont compétents pour guider les équipes dans les démarches relevant de la protection de l’enfance.
  4. Adresser: l’équipe ressource peut proposer à l’élève, avec l’accord de la famille, une prise en charge « interne » par le médecin ou le psy-EN. Si la situation est plus grave, il faut envisager d’établir un signalement ou une information préoccupante.
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Danger sur la semaine à quatre jours ?

La période est propice aux attaques, plus ou moins insidieuses, portées au temps de travail des PE. Ces derniers doivent rester vigilants afin d’éviter l’aggravation des conditions de travail. C’est le cas pour l’organisation de la semaine d’enseignement. Le SNALC vous explique pour quelles raisons.

L’organisation de la semaine scolaire est régie par le décret n° 2013-77 du 24 janvier 2013 (Articles D521-10 à D521-13 du code de l’éducation) qui instaure une semaine de classe répartie sur 5 jours. Il a été complété par le décret n° 2017-1108 du 27 juin 2017 qui permet aux DASEN d’autoriser un rythme scolaire dérogatoire : l’organisation du temps de classe sur 8 demi-journées, réparties sur 4 jours (sur proposition de la commune et du conseil d’école).

Cette organisation sur 4 jours fait l’objet d’une opposition entre les chronobiologistes et les PE.

Les premiers prônent plutôt le retour à la semaine de 4,5 jours, plus propice selon eux aux apprentissages et plus respectueuse du rythme de l’enfant. Pour le SNALC, leur constat est déconnecté de la réalité et ne tient pas compte de la complexité du sujet, ni de tous ses paramètres.

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