Qui peut « intervenir » dans une école ?

Pour sortir de la routine, il peut être plaisant de proposer à sa classe un projet en EPS ou dans le domaine artistique. Pour ce faire, il est souvent nécessaire de faire appel à un intervenant. Le SNALC vous indique les éléments essentiels à connaître.

L’intervention d’un adulte extérieur à la classe est très réglementée. Le nombre d’encadrants, les diplômes, la rémunération des intervenants sont autant de points à vérifier pour le professeur, le directeur ou la DSDEN. Il est important de se référer au cadrage départemental afin de ne pas être mis en défaut en cas de problème éventuel.

La plus grande vigilance est de mise lorsque l’intervenant reste seul avec des élèves. Si l’enseignant peut être déchargé de la surveillance de groupes d’élèves sous conditions, il n’en assume pas moins « la responsabilité pédagogique de l’organisation des activités scolaires […] par sa participation et sa présence effective. » De plus, l’intervenant est placé « sous l’autorité du maître » (Circulaire n° 92-196 du 3 juillet 1992).

La validité des diplômes est du ressort de la DSDEN qui doit vérifier la véracité des documents fournis. Si tout est en règle, le directeur peut donner son accord. Il n’est pas compétent pour valider les agréments, mais il l’est pour vérifier l’ensemble du projet pédagogique. Il peut, par exemple, demander l’appui des conseillers pédagogiques, notamment sur les problématiques de sécurité.

En cas d’intervention régulière et rémunérée, une convention est signée avec la DSDEN et contresignée par le directeur. Il s’agit de protéger les personnels de tout soupçon de favoritisme ou d’intervention abusive d’une personne dans l’école. Les textes diffèrent selon les départements mais on peut trouver une référence nationale simplifiée sur Eduscol.

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